Excursions des[calés] 72

Le front urbain peut être flou, compact ou lâche, selon la morphologie du bâti. Celle-ci peut être variable : dense, horizontale ou verticale, homogène ou hétérogène.

Comment l’enveloppe donne-t-elle à voir le bâtiment ?

La réflexion sur l’enveloppe du bâti est une prise en compte majeure dans l’établissement de ces fronts : choix des volumes, orientation des bâtiments en rapport avec le paysage urbain et naturel, la place du végétal…
Ces épaisseurs sont source de confort et se manipulent de manière très variée en architecture et en urbanisme. Il s’agit du seuil, espace de transition entre l’intérieur privé et l’espace public de la rue, de la place urbaine. Au delà du simple recul, l’architecte utilise différents outils en termes de matérialité, de texture, de manière à ce que la peau du bâtiment permette la communication entre l’édifice et son environnement. C’est bien un dialogue qui s’instaure entre le passant et le bâti, le premier décodant les messages envoyer par le second, et alors tout sera sujet à échanger, richesse ou pauvreté, créativité ou classicisme, et tout cela parfois avec un clin d’oeil du passé voir même un trait d’humour de l’air du temps.

A bord du tramway, nous sommes allés à la découverte, le temps d’un travelling urbain, de la ville et de ses épaisseurs à travers trois temps forts que seront les visites de l’Espace Culturel Jacobins, la gare SNCF et l’hôpital Etoc-Demazy.

Nous étions accompagnés des architectes Jean-François Renaud et David Euriat de l’agence Babin Renaud, Remi Hersant de l’agence Architour et par le collectif Colloc.
Cette Journée s’inscrivait dans le cadre du colloque « Qui veut la peau des murs ? » organisé par le CAUE de la Sarthe, en partenariat avec le STAP.

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