Chicago, Detroit et Pittsburgh – 2017

Chicago, Detroit, Pittsburgh

Du 11 au 21 octobre et du 19 au 29 octobre 2017, deux groupes guidés par l’ardepa sont allés visiter les terres de Frank Lloyd Wright, Daniel Burnham, Al Capone…

«Le véritable voyage ce n’est pas de parcourir le désert ou de franchir de grandes distances sous-marines. C’est de parvenir en un point exceptionnel où la saveur de l’instant baigne tous les contours de la vie intérieure.» (Antoine de Saint-Exupéry)

En effet, ce voyage proposé par l’ardepa autour des grands lacs du nord des Etats-Unis, peut aisément être qualifié de «journey», terme anglais qui évoque aussi bien le voyage physique qu’intellectuel, émotionnel. Pour certains, il est incarné par l’école d’architecture ou la maison Farnsworth de Ludwig Mies van der Rohe, architecte incontournable où la beauté d’un trait se retrouve jusque dans le bâtiment.
Pour d’autres par le musée de Santiago Calatrava à Milwaukee ; l’architecte espagnol s’y est offert la liberté d’un bâtiment où architecture et sculpture se déploient de concert. La maison sur la cascade constituait sans conteste le point d’orgue de ce voyage. Cachée dans la nature exubérante de l’état de Pennsylvanie, Frank Lloyd Wright, alors âgé de 70 ans, nous livre en 1937 un chef d’œuvre dont la contemporanéité est toujours d’actualité. Lignes horizontales affirmées et verticales minérales dans un écrin de verdure automnal.
Mais ce périple nous réservait d’autres surprises ! A Toledo dans le Michigan, se trouve également le glass pavillon conçu par l’agence Sanaa. Une ligne blanche qui file, un toit troué de ciel bleu par moment, une lumière filtrée paisiblement par un long rideau blanc qui ondule doucement et des parois de verre qui s’enroulent sur elles-mêmes…

Notre excursion au pays où les contraires cohabitent joyeusement nous a mené sur les terres de plusieurs états américains : l’Illinois, le Wisconsin, la Pennsylvanie pour finir par le Michigan avec Detroit. Cette ville étonnante, objet de tous les regards et de toutes les curiosités ouvre bien des débats.
Les gratte-ciels art-déco (style « native american ») témoignent d’une prospérité révolue et jouxtent les buildings abandonnés, récemment rachetés par Dan Gilbert, un magnat de la banque faisant de lui le propriétaire de 80% des buildings de Detroit. Cette ville, habitée à 80% par une population noire américaine, vibre d’un héritage musical qui passionne Jean-Louis Farges. Cet homme «couteau-suisse» œuvre depuis plusieurs années à l’émergence d’un projet social et urbain en s’appuyant sur la dynamique des fermes urbaines de Detroit.

Nous l’avons suivi sur les routes de cette ville à grande échelle avant de retourner en France, nourris et encore rêveurs de ce voyage.

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